On ne dira jamais assez combien les années COVID ont coûté en isolant les gens. Marcq s’enorgueillit de plusieurs dizaines d’associations, mais les allées de l’hippodrome étaient assez calmes ce samedi 9 septembre pour ce rendez-vous bisannuel de l’échange et de la convivialité.
Que diable Marcq-Terre-d’Accueil (MTA) allait-elle y 
faire ? On n’y rencontre pas de migrants non plus que de bénévoles en quête de speed dating. Et les associations présentes forment un ensemble extrêmement diversifié, et si l’on parle de tissu social, c’est bien d’un habit d’Arlequin qu’il s’agissait (dans le nord, on dit « berlouffe »).
Il y a eu du passage quand même, mais proportionnellement peu de jeunes (ils étaient sans doute plus nombreux au salon du sport). Et beaucoup d’échanges quand même : avec les « politiques », d’une part, et les autres personnes engagées. Engagées ? qui dans des clubs, qui dans les loisirs, qui dans les plaisirs, qui dans le service des autres. En bref, une ambiance bon enfant, où l’on croisait d’autres personnes engagées, d’autres quidams multi-appartenants, et quelques personnages en quête d’investissement.
Car le maître-mot du Forum, c’est la RENCONTRE. Et la rencontre de personnes sans écran, ni protection, le bavardage, la demande d’explications, le feeling dans le contact, et quelques notes dans le carnet d’adresses. On se fait voir, on se fait reconnaître, on se rend visible. On inscrit son curriculum associatif dans un guide des associations. C’est cela se constituer en tissu social.
On ne dira jamais assez combien les années COVID ont coûté en isolant les gens. Et c’est pire encore pour les personnes seules, déracinées, isolées. Et c’est bien l’objet de notre association que de recoudre des liens en aidant à l’insertion. On en est repartis heureux de ces rencontres, et serrant précieusement les adresses d’un médecin, d’une psychologue, de jeunes en recherche : autant de personnes-ressource qui pourront nous être utiles, ou avec qui on pourra correspondre dans la vraie vie, dans la vraie rencontre, dans le vrai travail en commun … et en direct.
Merci à Gérard, Thierry, Blandine, Emmanuel, Jean-Marie, Claudine de ces quelques heures à bâtons rompus d’engagement et d’amitié.