Le traditionnel Forum des associations de Marcq-en-Baroeul a lieu un an sur deux. Le dernier avait eu lieu en 2018. Mais, cause COVID, il a été décalé d’un an, comme l’ont été les Jeux olympiques. Et, pour cause de COVID, il fallait garder l’hippodrome dans sa configuration « vaccinodrome ». L’organisation initiale a donc été bouleversée pendant l’été : changement de lieu, changement de configuration, changement de date.
C’est donc le 4 septembre que l’événement a lieu sur des stands répartis entre l’entrée du stade NIQUET, le Petit Prince et le Centre social. La première conséquence est une orientation différente des flux du public : en bonne logique, les familles en quête d’activités pour leurs enfants, se massent dans les allées des sports. Les activités sont groupées par thèmes. Des associations aux objectifs voisins d’entr’aide et d’ouverture au monde sont sous tentes.
Avec les Pères blancs, Madagascar, Louxor, Ramallah, UNICEF, Tiers Monde, Marcq Terre d’accueil … il s’agit surtout d’apporter aide et soutien ailleurs, là où le besoin est sur le terrain; pour d’autres, il s’agit de l’accueil ici en vue de l’insertion.
Si le badaud s’est raréfié, les visiteurs sont plus ciblés : le curieux, l’intéressé, vient toujours à la rencontre. Nouvel arrivé à Marcq-en-Baroeul, nouveau retraité cherchant le meilleur investissement pour son temps libre, bénévole en quête d’utilité, plusieurs discussions ont lieu, des adresses sont échangées, les flyers sont emportés.
Et puis, les politiques prennent le pouls de l’activité, prennent le temps de discuter : le maire, la députée, des conseillers … La presse (télécharger l’article de la Voix du Nord) enfin nous sollicite et donne écho dans ses colonnes dès le surlendemain à toutes ces présentations d’initiatives, à toutes ces recherches de renforcement, à toutes ces facettes de la solidarité en actes.
L’important est d’être visible. L’important est que les gens puissent comprendre et juger de la pertinence de l’action. Qu’au-delà des slogans se voie la réalité de terrain, se pensent des opportunités de contact, s’affirme une autonomie d’intervention. L’important, c’est de mettre en rapport des initiatives citoyennes et des besoins de coup de main ou de coup de collier. Des gestes politiques, quoi ! Qui ne médisent pas du loisir, mais lui donnent sens, par rapport aux valeurs défendues.