Ca y est, on s’est retrouvés, et ça repart !

Oui, ça a été long : confinements, mesures-barrières, covid-positifs, personnes-contact…  démarches administratives suspendues, vide aux guichets préfectoraux, répondeurs, tout-internet, visio-conférences… Campagnes anti-migrants, craintes électorales… Non, ça n’a pas été une période facile, ni pour les familles exilées en attente d’un minimum de soutien et d’espoir, ni pour les associations appelées à les accompagner, ni pour notre partenariat avec elles.

Mais cette fois-ci ça y est, on s’est retrouvés : Marcq Terre d’Accueil et Coallia, partenaires des tout-débuts,  à nouveau réunis,  face à face, en ‘’présentiel’’; Rien ne remplace la présence humaine !

Une première rencontre au début de ce printemps, bientôt suivie d’une, puis de deux autres avec les nouvelles travailleuses sociales de terrain ; on refait connaissance, on se redit notre volonté de travailler ensemble, on évoque les situations où cela pourrait de nouveau se réaliser…

Et c’est bientôt deux nouvelles familles qui viendront rejoindre notre réseau de solidarité :

  • Une jeune femme sénégalaise avec enfant, à Roubaix
  • Une autre jeune femme et son bébé originaires d’Erythrée, à Ronchin

Nous ferons connaissance avec elles à la fin de ce mois de juin.

Oui, ça repart : Prise de contact, équipement matériel, pratique de la langue, alphabétisation, démarches administratives, accompagnement médical, découverte du quartier, lien avec les associations locales, simple présence, disponibilité, contact humain…  c’est cela MTA : accompagnement de proximité en partenariat avec des associations professionnelles, c’est cela son ADN !

Bien sûr on aura besoin de volontaires ! Alertée, une voisine de Roubaix s’apprête à s’engager tandis que, de son côté, notre équipe de Ronchin qui déjà accompagne deux autres familles en provenance de Syrie et du Yémen se renforce pour la circonstance..  . Qui donc d’autre pour les rejoindre?

MTA vit, sur le terrain, éparpillé, en réponse aux demandes et selon ses moyens. L’important c’est de ne pas se sentir seuls. Une association, on s’y soutient, on s’y encourage, chacun et chacune à sa mesure, et finalement, ensemble, les choses finissent par bouger, même si parfois, ça peut sembler long.

Deux nouvelles familles dans notre réseau solidaire