Ils sont trois. Le petit Nasser est né en France il y a 2 ans et demi. Sa maman, Jawahire, est érythréenne. Elle est du même village que son mari, Abdelrahmane. Ils ont été séparés à l’arrivée en Europe, elle en France, lui en Italie. Il y suit des études de pharmacie.

Tout le monde participe !

Ils ont pu obtenir un logement plus grand. Abdelrahmane est venu pour le déménagement. Catherine, qui accompagne Jawahire depuis son arrivée à Ronchin, a sonné le rassemblement pour le coup de main de MTA.

On s’est dit : « Ça va être facile : petit logement, petits paquets ; ascenseur au départ ; ascenseur à l’arrivée ; peu de démontage-remontage ; vite bouclé ? »

C’est un peu plus compliqué quand même. D’abord, pas de standardisation des colis : d’énormes (et lourds) sacs en plastique, beaucoup de choses hétéroclites dans des emballages qui ne le sont pas moins ; et comme l’appartement de départ était petit, il y avait des affaires un peu dans tous les coins, voire sous le lit. Mais avec la bonne humeur …

Et puis un congélateur que l’on transporte … avant de s’apercevoir qu’il est encore plein ! On ne le défait pas à cause de la chaîne du froid !Il y a une petite table ronde qu’il faut aller chercher chez quelqu’un … et stabiliser sur ses quatre pieds. Un lit à démonter et remonter quand même, et surtout une plaque de cuisson à installer. C’est elle qui nous cause le plus de souci. Mais on y arrive.

Pas question de ne pas faire la pause à midi : d’autant que Jawahire et sa soeur ont préparé le repas et nous invitent. Moment sympa avec le thé versé de tout son haut filet dans les verres ou les gobelets.

Encore les derniers coups de main. Il faudra revenir pour finaliser le plan de la table de cuisson. Abdelrahmane reste encore quelques jours avant de repartir à Rome. Mais c’est fait.

C’est une autre phase dans l’accompagnement qui commence : nouveau quartier ; nouvelles découvertes de l’école, des commerces, des usages. On a retrouvé notre ADN.

Accompagner … Jusqu’au déménagement