Voilà plus d’un mois que le déconfinement a débuté.
Mes 2 « anciennes » élèves de Culture et Partage attendaient que le ramadan s’achève pour l’une, reprendre son travail d’aide ménagère et pour l’autre conduire ses 4 enfants à l’école primaire 2 jours par semaine. Elle leur a appris à cuisiner et à jardiner. Ils me semblent être plus curieux de la nature qui les entoure : fleurs, oiseaux et insectes.
J’ai maintenu chaque semaine, sans être trop intrusive, les contacts avec mon élève du Yémen. Dernièrement elle a apprécié de faire une promenade le long de la Marque pendant 1 heure afin de parler français. Favoriser le « tête à tête » me semble essentiel pour qu’elle garde l’acquis en français et qu’elle se sente confiante et motivée pour s’inscrire à une formation intensive en septembre. Tous les membres de sa famille s’expriment bien dans notre langue, il est nécessaire de l’encourager. Nos échanges sont des plus agréables : gâteaux en fin de Ramadan, bouquet de fleurs pour son anniversaire, bouquet de roses reçu pour la fête des mères. Mais aussi des nouvelles plus délicates : l’annonce de 2 décès dans leur famille au Yémen mais l’état de santé de sa maman semble s’améliorer…
Les enfants aînés souhaitent avoir des conversations en Français : tenté–es ?
Monique Bres