
« Ils » sont venus chercher Marcq Terre d’Accueil. Ils demandaient à pouvoir inclure dans le festival « Art, Sens et Foi » une représentation théâtrale à Marcq-en-Baroeul autour de l’histoire de Bakhita, l’émancipation au XIXème siècle d’une jeune esclave soudanaise. Qui étaient-ils ? Une jeune asso d’artistes, sous la tutelle débonnaire d’un de nos amis et adhérents, Maxime LEROY, qui organise sur la métropole et sur deux week-ends un étonnant mélange de manifestations diverses (conférences, happenings, représentations). Cette édition s’appelait : « Le goût des autres ».
On a topé : leurs valeurs nous allaient bien, la convivialité, on est pour, le diversité et la laïcité, aussi. Ils demandaient un appui administratif (obtenir le Colisée Lumière, ce que la municipalité propose aux associations marcquoises) et un petit soutien logistique (mais ils font quasiment tout tout seuls). On a joué le jeu avec eux.

Que raconte la pièce ? L’accession à l’autonomie et à la personnalité d’une jeune femme marquée au fer rouge par l’indignité et la négation de l’esclavage. Performance des deux acteurs, exigence du texte, communion de la centaine de personnes présentes — oui, la résilience de Bakhita allait dans le sens de ce que nous souhaitons vivre avec nos amis migrants.

Faire connaître notre action, prendre un contact avec une famille en recherche de soutien, rencontrer de nouvelles personnes, raviver nos
échanges, oui, ce partenariat occasionnel mérite d’être renouvelé, et les idées, et les contacts, pour accompagner et animer nos actions constituent un potentiel à exploiter.
Merci à Annick, Maxime et leur groupe d’être venus chercher Marcq Terre d’Accueil.