Yvette nous avait annoncé le mariage de sa sœur « Evelyne ». Elle nous demandait pour la circonstance un petit coup de main pour rafraîchir la peinture et la tapisserie de son appartement. On en a parlé dans notre rubrique du 6 mai…
C’est le commencement du bonheur !
Mais bien sûr elle nous invitait aussi au mariage : grandiose !
Arrive la voiture de cérémonie…
… derrière laquelle on distingue toute la petite famille…
… Qui nous conduit à l’église évangélique du boulevard de Reims à Roubaix…


… Avant une séance de photos au parc Barbieux…
Et …, et…, surprise, Yvette s’aperçoit qu’elle n’a plus les clés de son appartement !…
Il s’avère que ceux qui sont partis les derniers, ont claqué la porte en les laissant à l’intérieur… Que faire ? Mac Gyver n’est pas là. Sûr qu’il aurait trouvé la solution…
Mais pas de panique, il parait qu’avec une radiographie bien utilisée, il est possible d’arriver à ouvrir la porte de l’extérieur… (…tant qu’elle n’est pas fermée à clef…)
Nous partons à trois ! La voisine de palier vient voir, dérangée par les bruits que nous faisons. Elle participe en donnant un peu d’huile, ça glisse tout seul, et puis… après plusieurs essais infructueux, c’est ouvert, sans rien détériorer. Ouf !
Tout est bien qui finit bien. Nous pouvons partir à la soirée au restaurant à Villeneuve d’Ascq.
Oui, rien que du bonheur ce jour-là pour Yvette et sa famille arrivées chez nous il y a quelques trois années. Quelle belle étape dans leur parcours d’insertion !
Mais à propos d’insertion justement – et de nous deux, seuls « blancs » ce jour-là au milieu de toute cette petite foule burundaise si sympathique… finalement, nous nous sommes dit, l’insertion, pour être réelle, peut-être que ça doit avoir aussi, comme une bonne vieille pièce de monnaie, son côté pile et son côté face. Ça doit pouvoir marcher dans les deux sens !
Françoise et Gérard