
Marcq-Terre-d’Accueil est une petite structure. Elle n’a pas peur de s’allier avec les gros. C’est nous qui avons fait le choix de conclure un double partenariat il y a quatre ans avec Coallia et SOLiHA, deux associations de dimension nationale et de plusieurs centaines de salariés, pour permettre la meilleure conduite de notre action en direction des migrants.
Coallia est investie d’une mission d’accueil, SOLiHA d’une mission de meilleur logement. Leurs travailleurs sociaux sont compétents et dévoués. Nous apportons un plus : celui de l’accompagnement attentif et amical auprès de familles inquiètes et désarmées qui le souhaitent. Nous travaillons en complémentarité. Nos partenaires l’apprécient.
Nos interventions sont plus faciles dans ce cadre. Elles ne sont pas moins exigeantes. Pour autant, elles ne résument, ni ne limitent pas nos actions, et nous savons intervenir seuls quand le besoin nous est signalé. Au total, c’est une dizaine de familles que nous accompagnons, et quand le besoin cesse, nous restons en contact, un contact d’amitié.

Nous sommes attachés aussi à travailler en réseau. Là aussi, il est important de connaître d’autres associations, d’échanger avec elles, de mettre en commun des questionnements, des solutions, d’autres contacts, et, ensemble, de dire que l’accueil est important, nécessaire pour notre pays, et porteur de valeurs positives, en démentant des discours délétères et démagogiques.
Au mois de janvier, ces deux aspects de notre action se sont concrétisés par plusieurs rencontres. Le 4 janvier, une réunion a rassemblé plusieurs associations de taille comparable à la nôtre, et aux objectifs voisins : certains mettent l’accent sur l’hébergement immédiat, d’autres comme c’est notre cas, sur un accompagnement long en vue d’une insertion réussie. Cela se passait sous l’égide de la pastorale des Migrants, dans l’idée de proposer des solutions communes (formation, statut des bénévoles, etc.)
Le 31 janvier, le comité de pilotage de notre partenariat avec SOLiHA a suivi ce que nous appelons des comités opérationnels (mises en contact de travailleuses sociales et de référents autour des mêmes familles). Il s’agissait de faire le point sur le dispositif en place, et son maintien ou son évolution, ainsi que sur des questions pratiques (couverture des risques, formation là encore).
Ce n’était pas stop ou encore. Mais ça reste « encore ». On tient à le dire !!