Quelques nouvelles des 2 familles amies venant du Yémen et de Syrie qui ont posé leurs valises voici quelques mois à Ronchin, et que nous aidons dans leur parcours d’intégration ; deux familles très sympathiques et volontaires pour s’en sortir, compte-tenu notamment de qu’elles ont dû traverser pour fuir leurs pays en guerre.
M. et Mme K. et leurs 2 enfants, originaires de Syrie, ont pris leurs marques.
M. est en contrat de travail à temps partiel dans un restaurant, ce qui lui laisse le temps d’exercer son activité de tailleur pour sa famille, grâce à Christian, qui a trouvé une machine à coudre, et à MTA qui a pris en charge sa réparation.
La maman, qui était dans son pays professeur de langue arabe, aspire à intégrer sa formation en langue française et une formation professionnelle. En attendant c’est une très bonne cuisinière !
Les deux enfants, 19 et 18 ans, poursuivent leurs études, le fils en terminale au lycée Gaston Berger et la fille à l’université.
Les démarches auprès du CCAS ont permis de leur donner accès à l’épicerie solidaire, et la famille pourra aussi, si elle le désire, bénéficier des restos du cœur… Il reste à régler le problème des cours de français pour les parents. Il semblerait qu’ils n’ont toujours pas bénéficié de la formation réglementaire prévue par l’Office Français de l’Immigration et Intégration (OFII) ? A suivre avec l’assistante sociale de SOLIHA.
Une anecdote : Quand nous avons fait connaissance avec la famille, elle m’appelait « monsieur ». Amicalement, je leur ai dit de m’appeler « Jean Claude », le papa a refusé : « tu pourrais être mon père ! Nous te dirons: « mon oncle » puisque maintenant tu es de la famille ! Sympa !
C’est avec autant de plaisir que nous rencontrons ou communiquons par téléphone avec la famille A., originaire du Yémen. Depuis plus longtemps en France, elle est bien intégrée. C’est une famille de 5 enfants âgés de 4 à 20 ans. Le papa a suivi un parcours de formation en langue française de plusieurs mois et il a aujourd’hui intégré un stage de formation professionnelle en électronique (au Yémen, il était technicien dans cette branche).
Autre bonne nouvelle : après bien des démêlés avec l’administration, il a enfin pu obtenir la reconnaissance de son permis de conduire. Son épouse, depuis la rentrée, est en formation de langue française.
Le fils, après son Bac pro en électricité, est en BTS « électro mécanique » au lycée BAGGIO, faute d’avoir pu trouver un contrat en alternance. La fille ainée se perfectionne en français pour accéder à la fac de médecine ; La 3eme fille est en terminale ; quant aux deux petits, l’un est au CP et la dernière en maternelle.
Une belle famille très accueillante et sympathique, où tout se passe bien, mais qui vit dans l’inquiétude en pensant aux membres de leur famille, parents, frères et sœurs restés au Yémen où ils vivent des moments difficiles, d’autant plus que les communications avec eux sont très difficiles. On évoque assez souvent ces problèmes avec eux.
Pour Christian, Maxime : Jean Claude